Questions fréquentes

L’itinéraire à suivre

Il est possible d’appeler le numéro de téléphone 0201 66 8686 jour et nuit.
Si tu souhaites te rendre au foyer d’accueil pour femmes, nous te décrirons l’itinéraire à suivre jusqu’à un point de rencontre à partir d’où nous viendrons te chercher.

L’adresse du foyer pour femmes n’est pas publique.
Si aucune place n’est libre chez nous, tu peux appeler ce numéro pour savoir
quel foyer situé dans les environs dispose de places libres à ce moment-là.

Tu peux également t’informer sur Internet :

Que dois-je apporter ?

Si tu peux préparer ton départ
Il peut être utile d’emporter avec toi quelques affaires :

  • Cartes d’identité ou passeports
  • Cartes d’assurance maladie
  • Actes de naissance, acte de mariage
  • Avis de paiement, documents de travail
  • Médicaments à prendre impérativement
  • Matériel scolaire pour les écoliers
  • Nourriture spéciale pour les bébés pour quelques jours
  • Vêtements pour 2-3 semaines
  • Affaires personnelles auxquelles tu tiens (photos, bijoux)

Tu peux peut-être déposer certaines affaires préalablement chez une personne de confiance afin de pouvoir les récupérer plus tard.
Si quelque chose manque, nous t’aiderons à le récupérer.

Le plus important, c’est ta sécurité.

Qui paie ?

Pour résider au sein du foyer d’accueil pour femmes, des frais de location journaliers de 12,50 € par personne sont actuellement prélevés. Si tu ne perçois pas de revenus ou que ton revenu est trop faible, des prestataires tels que l’agence pour l’emploi ou le service d’action sociale peuvent être compétents. La condition préalable, c’est que tu déposes une demande d’aide. Cette demande peut généralement être déposée après avoir emménagé dans le foyer pour femmes – les collaboratrices te donneront toutes les informations nécessaires à cet effet. Le conseil et la garde des enfants au sein du foyer sont des prestations gratuites pour toi.

Qu’en est-il de mes enfants ?

Des mesures de soutien sont à la disposition des enfants au sein du foyer. Le bien-être et la protection des enfants ainsi que des ados s’inscrivent au premier plan du travail réalisé par les collaboratrices à l’égard des enfants.

Des groupes réguliers sont proposés pour faciliter la gestion de la nouvelle situation difficile. Les enfants fréquentent régulièrement, selon leur âge, le groupe préscolaire le matin ou le groupe scolaire l’après-midi. Le jeu, le plaisir, les offres créatives et les activités physiques ainsi que le traitement des violences vécues, adapté aux enfants, font partie des contenus des groupes.

Lorsqu’un enfant présente un besoin particulier en termes de soutien, des problématiques particulières peuvent être traitées par des mesures individuelles.

Le foyer d’accueil des femmes est-il uniquement destiné aux femmes battues ?

La violence dans une relation de couple a de nombreux visages :

  • Coups, étranglement, menaces avec une arme
  • Destruction injustifiée du mobilier ou d’affaires personnelles
  • Menaces, intimidation « Je te tue si tu me quittes ! ».- « Je t’enlève les enfants ! »
  • Maltraitance, dénigrement, diffamation en public ou moqueries
  • Coups de fil à répétition, espionnage, poursuite, harcèlement
  • Jalousie injustifiée
  • Enfermement à la maison, interdiction de contact avec des amis
  • Priver d’argent, prendre les papiers, contrôler
  • Contraindre à des actes sexuels

Si de telles choses t’arrivent, tu peux demander de l’aide.

Existe-t-il aussi des foyers pour hommes ?

Selon les statistiques sur les crimes, les hommes sont plus souvent que les femmes victimes de blessures corporelles visibles. Les auteurs sont également principalement des hommes. Cette violence intervient le plus souvent dans la sphère publique, les violences faites aux femmes ont lieu, en revanche, dans l’environnement privé, essentiellement commises par des hommes, visant au pouvoir et à la soumission.

Pour les hommes victimes, il y a particulièrement peu de compassion dans cette société – il n’est pas propre à l’homme d’être victime. Les changements dans l’intérêt de la souffrance des victimes sont souhaités, tout autant qu’une réflexion sur les structures rendant les hommes coupables. On ne sait pas encore si les foyers pour hommes peuvent y contribuer.